Voici trois arguments béton à l'usage des architectes pour convaincre des clients réticents à investir en accessibilité universelle.
Note de la rédaction : de nouvelles exigences sur l’accessibilité des logements ont été promulguées depuis la publication de cet article. Elles entreront en application dès le 1er septembre 2020.
- C’est bon pour les affaires
Les propriétaires de commerces disent souvent : Il n’y a pas de personnes handicapées qui viennent dans mon magasin. Réponse : Comment voulez-vous qu’elles viennent si votre espace ne leur est pas accessible ? Faites les changements nécessaires, comme installer une rampe permanente ou amovible, et elles viendront ! - C’est pour tout le monde
Au Québec, environ 10 % de la population répond à la définition de « personne handicapée ». Certains clients sont donc tentés de dire que ce pourcentage est trop faible pour que l’investissement en vaille la peine. Réponse : Pour 10 % des gens, c’est essentiel. Pour 33 % de la population avec des incapacités diverses, c’est nécessaire. Et pour le reste des gens, comme des parents avec des poussettes, c’est un plus. - Mieux vaut tôt que tard
Bâtir un immeuble selon les exigences de l’accessibilité universelle peut entraîner des coûts supplémentaires au moment de la construction. Réponse : Chose certaine, il est généralement moins coûteux de planifier l’accessibilité universelle au moment de la conception que de tenter de corriger le tir une fois la construction achevée. De plus, le résultat sera sans doute plus harmonieux et esthétique.
Source : Société Logique