Chaque jour, les architectes posent des gestes qui engagent leur responsabilité professionnelle. Parmi ces gestes, signer et sceller un document est l’un des plus significatifs. Ce n’est ni un acte administratif ni une simple approbation : c’est l’affirmation d’une prise en charge pleine et entière du projet.
Ce cahier spécial vise à mieux faire reconnaître les situations à risque, à clarifier les balises réglementaires et à rappeler ce que chaque membre endosse en signant et en scellant un document. À l’aide d’exemples concrets, il illustre également comment certaines pratiques peuvent, sous prétexte de collaboration ou d’efficacité, s’éloigner dangereusement de l’éthique professionnelle.
Intégrité et confiance
Bien souvent, c’est en voulant rendre service que les architectes apposent leur sceau un peu trop rapidement. Pourtant, les obligations déontologiques sont claires : l’architecte doit avoir eu et conserver un pouvoir réel sur le processus de conception et de production des documents relatifs au projet. Il en va non seulement de l’intégrité de notre profession, mais aussi de la confiance que le public nous accorde.
En tant qu’ordre professionnel, l’OAQ a pour rôle de vous accompagner dans cette vigilance. Je vous invite donc à prendre un moment pour parcourir ce cahier afin de bien maîtriser les bases d’une pratique pleinement assumée, éclairée et responsable. Car signer et sceller un document, c’est bien plus qu’y inscrire son nom : c’est y intégrer sa rigueur, son indépendance et sa fierté d’être architecte.