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Fin du Lab-École : quel avenir pour l’architecture scolaire?
Le rideau est tombé sur le Lab-École en juin dernier. Lancé en 2017 pour repenser les milieux d’apprentissage, ce projet novateur a donné naissance à six écoles primaires modernes, inspirantes et ancrées dans leur communauté. Que reste-t-il de cette aventure collective qui a mobilisé 135 firmes d’architecture? Et surtout : comment faire en sorte que cet élan ne s’essouffle pas?
Pendant longtemps, les écoles québécoises ont été bâties selon un modèle uniforme : un long corridor bordé de classes fermées, une cour asphaltée, peu ou pas d’espaces pour se rassembler ou collaborer. Cette conception, centrée sur l’enseignement magistral, laissait peu de place à la perspective que l’environnement physique pouvait influencer la réussite éducative. Puis, des architectes se sont mis à faire pression sur le gouvernement pour repenser les établissements d’enseignement, du primaire à l’université. Ils plaidaient en faveur d’écoles conçues comme de véritables milieux de vie : des espaces ouverts et flexibles pour favoriser la collaboration, le partage et la socialisation.
« L’architecture peut avoir des effets significatifs sur le bien-être, la capacité de concentration, la productivité et le sentiment d’appartenance, autant de facteurs qui, dans le cas d’une école, peuvent contribuer à la réussite des élèves », affirme Marc-André Carignan, chroniqueur en développement urbain et auteur du livre Les écoles qu’il nous faut, publié en 2018.
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