Architecture connectée

Hiver 2024-2025 - Vol. 35 no 4
Architecture connectée

10 ans de BIM 

En 2023, 60 % des architectes déclaraient avoir déjà eu recours à la modélisation des données du bâtiment (ou BIM, pour building information modeling), un chiffre qui prouve que la transition vers ce mode de travail est désormais inévitable1. Comment y sommes-nous parvenus ? Bilan de la dernière décennie.

On n’en est plus à se poser la question à savoir si on va de l’avant avec le BIM, tranche d’emblée Nathalie Rhéaume, vice-présidente à l’expertise et au soutien des projets à la Société québécoise des infrastructures (SQI). On en est plutôt à se demander quelle cadence adopter. » Justement, la SQI s’est donné en 2021 le rôle de chef d’orchestre pour l’industrie en publiant une Feuille de route gouvernementale pour le BIM. Grâce à cet encadrement, l’adoption de l’approche BIM sera « harmonisée » entre les protagonistes du domaine de la construction, estime Érik Poirier, professeur agrégé au Département de génie de la construction à l’École de technologie supérieure (ÉTS).

Car si les utilisateurs et utilisatrices précoces commencent à avoir la pleine maîtrise des outils du BIM, « la vitesse d’adoption est variable, même à l’intérieur des firmes d’architecture, constate Sébastien Dubois, directeur BIM chez DMA. Dans l’industrie, certains ont fait la transition du 2D vers le 3D sans tirer avantage de tout ce qui se trouve derrière. Au-delà de Revit, la philosophie du BIM implique aussi le partage des données. On commence à peine à toucher à ça. »

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