Architectes en région : une denrée rare
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Une pénurie lourde de conséquences
Les architectes ne courent pas les rues en région, où la demande pour leurs services ne cesse pourtant d’augmenter. Cette dynamique entraîne une panoplie de problèmes : hausse des honoraires, retards sur les chantiers, difficulté à obtenir des services d’architecture… État des lieux.
Il y a une dizaine d’années, le bureau de Sept-Îles de DMG architecture comptait quatre architectes. Depuis cette année, on n’en dénombre plus que deux. Chez DMG, la rareté des architectes sur la Côte-Nord a compliqué le remplacement de certaines personnes parties à la retraite, et la rétention du personnel provenant de l’extérieur de la région demeure difficile. Malgré l’appui qu’elles reçoivent de leurs collègues du bureau de Québec, les deux associées de la Côte-Nord doivent redoubler d’efforts pour garder la tête hors de l’eau.
« Cela alourdit nos tâches quotidiennes, reconnaît Annie Gosselin, associée principale du cabinet. Idéalement, nous devrions recruter au moins deux autres architectes pour réduire notre charge de travail. » Développement des affaires, surveillance de chantier sur un très vaste territoire, conception et gestion des projets, gestion du personnel : tout cela finit par faire beaucoup pour une si petite équipe.
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