L’Ordre vous convie, le 19 octobre prochain, à un échange virtuel en complément du récent dossier Perspectives autochtones du magazine Esquisses. La table ronde réunira des architectes et leurs partenaires qui discuteront notamment des attentes des communautés autochtones face à l’architecture. En plus de présenter des projets marqués par la participation des communautés pour lesquelles ils ont été conçus, on y parlera de mythes à déconstruire, de dialogue interculturel et de l’apport des peuples autochtones à la discipline architecturale.
L’activité sera animée par Bruno Demers, directeur général d’Architecture sans frontières Québec.
Mardi 19 octobre 2021, 8 h 30 à 9 h 30-10 h
Activité gratuite.
L’hyperlien vers la plateforme de diffusion est le même que celui utilisé pour l’inscription ci-bas.
Panélistes
Alain Fournier travaille depuis plus de 40 ans avec les Inuit et les Premières Nations, dont il est devenu un interlocuteur respecté. Son travail soutient la volonté affirmée des communautés de décoloniser et d’autochtoniser l’architecture et l’environnement bâti. Il maîtrise les enjeux de concertation, de gestion et d’administration particuliers auxquels font face ces communautés dans la réalisation de leurs projets. Reconnaissant l’importance de bâtir des consensus dans ce contexte, il a géré de nombreuses consultations publiques en milieu autochtone. Il est par ailleurs vice-président de Panaq Design, une entreprise inuite du Nunavut, et membre du Groupe de travail autochtone de l’Institut royal d’architecture du Canada (IRAC).
Photo : Alex Blouin et Jodi Heartz
Cofondateur et associé principal de Schème de 1990 à 2007, Marc Blouin a mis de l’avant une approche du projet dans laquelle architecture et paysage interagissent de façon dynamique. Cette pratique ouverte aux collaborations interdisciplinaires a fait de lui un précurseur de la conception intégrée dans une vision durable du bâti. Depuis 2000, Marc Blouin a développé une expertise de construction en milieu nordique. La connaissance fine du territoire du Nunavik et de sa culture qu’il a acquise au fil des ans est à la base du travail de son agence pour ses projets nordiques. Autant les contraintes techniques liées au climat et à l’éloignement que celles touchant les valeurs culturelles des communautés ont contribué à l’émergence d’une pratique singulière, en phase avec la réalité du territoire et de ceux et celles qui l’habitent. Le prix Engagement social lui a été remis par l’OAQ en 2020.
Photo : Maya Cousineau Mollen
Maya Cousineau Mollen, membre de la nation innu-montagnaise, est conseillère en développement communautaire pour la firme EVOQ Architecture, où elle agit à titre d’ambassadrice auprès des Inuit et des Premières Nations. Celle qui a été agente de liaison pour la Commission de la construction du Québec cumule 23 ans d’expérience dans le monde autochtone. Fondatrice de l’association étudiante autochtone de l’Université Laval, elle est aussi cofondatrice du Conseil des jeunes (maintenant Réseau jeunesse) des Premières Nations du Québec et du Labrador. Elle a été coprésidente du Réseau de la stratégie urbaine de la communauté autochtone de Montréal et s’est impliquée auprès de la Wolf Pack Street Patrol, qui offre du soutien aux personnes en situation d’itinérance de Montréal. Titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université Laval, elle a en outre publié un recueil de poésie, Bréviaire du matricule 082.
L’Ordre remercie les partenaires de cet évènement
