Des architectes au cœur des décisions
Le rôle des architectes de la fonction publique est peu visible et mal connu. Il est temps de le mettre en lumière !
Le rôle des architectes de la fonction publique est peu visible et mal connu. Il est temps de le mettre en lumière !
Les architectes rêvent de laisser leur marque, c’est bien connu. Mais travailler dans un cabinet privé n’est pas la seule manière de contribuer à des projets qui se distinguent. Des architectes qui ont choisi la fonction publique nous l’ont confirmé : de telles carrières offrent l’occasion d’influencer les instances décisionnelles et de participer à de grandes réalisations.
En Andalousie et dans la région française des Pyrénées-Orientales, les traditions et les recherches entourant l’architecture bioclimatique, axée sur l’énergie solaire passive et la ventilation naturelle, permettent d’envisager des modes de vie plus résilients.
Les architectes doivent agir pour limiter le carbone émis durant le cycle de vie des matériaux.
Quelques pistes et références à l’usage des architectes désirant se familiariser avec l’analyse de cycle de vie (ACV).
Le Bloc 3 est un nouveau bâtiment qui devrait être inauguré en 2025 au Technopôle Angus, à Montréal. Comme tous les projets de ce quartier, il vise une certification LEED, mais la Société de développement Angus, qui est maître d’ouvrage, voulait aussi qu’il soit à carbone zéro, indique l’architecte Guillaume Martel, associé chez Provencher_Roy et responsable de l’approche durable du projet. Le bâtiment vise donc les certifications BCZ-Design et BCZ-Performance. Il logera plusieurs usages, soit des restaurants et des commerces au rez-de-chaussée ainsi que des bureaux aux étages.
L’empreinte carbone d’un bâtiment n’inclut pas seulement le carbone opérationnel, lié à sa consommation d’énergie. C’est aussi le carbone intrinsèque, lié aux matériaux de construction, émis depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de la vie du bâtiment, voire au-delà. Comme l’architecte a le choix des matériaux, il lui revient de gérer le carbone intrinsèque, ce qui passe par une compétence en analyse du cycle de vie.
La cotisation annuelle des membres de l’OAQ augmentera en 2024-2025. Elle atteindra 1 181,90 $, une hausse de 6 % par rapport à celle de cette année. Le nouveau montant exclut la cotisation spéciale à Architecture sans frontières Québec (ASFQ), qui passe de 45 $ à 60 $ pour trois ans.
Les personnes ayant pratiqué l’architecture à l’étranger pendant plusieurs années peuvent bénéficier d’une nouvelle procédure en vue d’obtenir un permis d’exercice comme architectes au Québec sans avoir à faire le stage ni à passer l’ExAC.
L’OAQ a conclu plusieurs accords ces dernières années pour faciliter l’arrivée d’architectes formés à l’étranger. Le Conseil canadien de certification en architecture (CCCA) s’efforce lui aussi de mieux les soutenir.